Du point de vue éditorial, l’histoire industrielle locale est l’objet essentiel du travail des membres de l’Académie François Bourdon. A petites touches, c’est ainsi la construction d’un empire industriel qu’ils retracent pour finalement contribuer à une meilleure connaissance des conditions du développement industriel de notre pays.

  • “Le Pays du Creusot au temps de la Révolution” – André Laffly

Laffly révolution 1Après “Le Creusot, un certain regard” et un opuscule consacré à une recherche sur “Le Pays du Creusot aux XVème et XVIème siècles”, André Laffly s’attache cette fois à retrouver les événements de la période révolutionnaire.Et qu’ elles furent riches ces années 1780 – 1800 ! Elles bouleversèrent et le paysage du vallon de la Charbonnière et les habitudes ancestrales des paysans du “Crozot” ou des Nouiliots, agressés par la construction des manufactures et l’exploitation de la mine. Mais ce furent aussi les années tourmentées de la Révolution et de la naissance du Creusot.

Un ouvrage qui devrait faire référence sur ces deux décennies d’histoire locale.

  • “Le Creusot – Lumières sur la mine” – Jean-Philippe Passaqui

Le Creusot est surtout connu pour son industrie métallurgPassaqui 1ique. Le passé minier de la ville est, quant à lui, bien oublié. Pourtant, il y a longtemps que l’on “jardinait” le charbon. Jean-Philippe PASSAQUI nous propose ici de faire revivre, sous tous ses aspects, l’exploitation minière, indispensable à l’essor des Forges. Sans ses mines, le Creusot n’existerait pas.

La brochure est abondamment illustrée de documents d’époque, et contient une bibliographie importante, dans laquelle le lecteur pourra puiser utilement. L’auteur, Jean-Philippe Passaqui, administrateur de l’Académie François Bourdon, est professeur agrégé d’histoire et a été lauréat du prix François Bourdon.

  • “Quand le métal fait signe” – Marie-Odile Van Caeneghem

Mercier 1Claude MERCIER est, si l’on ose cette expression, “sculpteur métallurgiste”. Il est inventeur de volumes, assembleur de matériaux, constructeur de formes, et dialogue ainsi avec l’espace. L’évolution de ses œuvres en témoigne, elle est retracée dans l’ouvrage.

Les œuvres témoignent d’un rapprochement fort entre l’artiste et ceux qui, au quotidien, travaillent le fer et les autres métaux avec un savoir-faire reconnu. Ce savoir-faire et ces méthodes trouvent ici un accomplissement parfois déroutant, toujours inspiré et inventif.

  • “Le pays du Creusot vers les XVème et XVIème siècles” – André Laffly Plaquette n°13-Laffly1

Après l’épopée industrielle qu’a connue Le Creusot aux XIXème et XXème siècles, et qui d’ailleurs se prolonge fort heureusement aujourd’hui, évoquer son passé médiéval, presque exclusivement rural, peut sembler incongru; et pourtant…

Avant, Le Creusot était le Crosot, hameau le plus éloigné de la paroisse du Breuil. Alentour, fermes ou domaines dont les noms perdurent préfiguraient déjà le Pays du Creusot.

  • “Bateaux, Ponts métalliques construits aux Chantiers Schneider” – Lucien Gandrey et Jean-Claude Mallard

Gandrey-Mallard1Il n’est sans doute pas très courant dans le monde que des torpilleurs, des sous-marins soient lancés en rivière à près de cinq cents kilomètres de la mer la plus proche. Les Chantiers Schneider l’ont pourtant fait jusqu’en 1957, souvent pour l’exportation.

Ponts métalliques et charpentes lourdes assureront ensuite, jusqu’en 1972, la renommée tout aussi internationale de ces Chantiers.

 

  • “L’Ecole Spéciale du Creusot dans la guerre – juin 1943 / juin 1949” – Bernard Prost et Georges Charnet 

Ils avaient entre 12 et 18 ans et il leur fallut connaître l’internat obligatoire. Le Creusot avait été sévèrement bombardé deux fois, Plaquette n°12-Prost 1les écoles étaient sinistrées et l’on avait peur d’un retour des bombardiers. Les élèves des établissements Schneider furent donc envoyés “au vert” sur Cluny ou le Château d’Ouilly…

Nouvelle vie pour tous, marquée par l’époque : la guerre, l’occupation, la résistance, les restrictions alimentaires, les conditions d’hébergement.

Cet épisode a fortement retenti sur ceux qui l’ont vécu et, par sa rudesse, les a fait grandir : ils gardent un souvenir attendri en même temps qu’une fierté d’avoir, à leur manière, plongé dans cette guerre.

  • “Bateaux allemands sur la Saône et activité des Chantiers Schneider de Chalon 1940-1944”  François Bréchat et Lucien Gandrey

Plaquette n°11-Gandrey1Le 10 décembre 1940, le commandement supérieur des forces armées allemandes, l’OKW (Oberkommando der Wehrmacht) donne l’ordre de transfert d’unités aériennes allemandes vers le sud de l’Italie et la Sicile. La marine allemande ne dispose d’aucun bâtiment en Méditerranée , le “verrou” de Gibraltar est tenu par l’Angleterre. C’est dans ce contexte qu’interviennent les demandes de transit en France, par la “zone libre” de bateaux de guerre allemands.

Cette publication présente cet épisode, à travers le passage à Chalon-sur-Saône de ces bateaux entre 1941 et 1943. C’est également l’occasion de montrer l’activité des Chantiers Schneider de Chalon pendant cette période. Bien que située en zone libre cette usine était sous l’autorité de la mission militaire allemande basée au Creusot.

  • “Quelques bateaux singuliers construits aux chantiers Schneider de Chalon-sur-Saône” – Lucien Gandrey 

Le yacht pour l’ImpéPlaquette n°10-Gandrey1ratrice Eugénie, les Grands Porteurs du Rhône, le Perret Morin, le torpilleur Mangin, le sous-marin Arethuse, tous ont laissé un empreinte dans la navigation fluviale civile ou par leur carrière militaire. Ils ont en commun d’être nés sur les rives de Saône, aux chantiers Schneider de Chalon-sur-Saône et c’est leur histoire que raconte la présente plaquette.

Sont également abordés les problèmes posés par leur transfert vers la Méditerranée et l’ensemble est complété d’un rappel historique sur l’évolution de la propulsion des bateaux à vapeur – de la roue à aube à l’hélice.

  • “Les Schneider et Montchanin” – Jean Charmeau (non disponible à la vente)

Les activités industrielles initiées par les frères Schneider sur le site de Montchanin ont occupé un effectif dépassant 1 000 personnes et ont largement contribué au développement économique et démographique de la cité. Des mines de charbon, vite épuisées, à la fonderie Henri-Paul, des fours à chaux à la cokerie, ce sont 150 années qui sont ici parcourues. Le développement social et culturel parallèle – logements, écoles, église, associations – n’est pas oublié.

  • “L’usine du Creusot à pleine puissance – 1970 / 1984” – Collectif – Dirigé par Georges Charnet 

Usine à pleine puissance 1Le Creusot fut le berceau de la grande industrie, l’emblème de l’empire Schneider, le laboratoire d’expériences sociales, l’acteur d’une formidable évolution technique passant en 150 ans du fer puddlé aux aciers les plus fins, de la machine à vapeur à la chaudière nucléaire.

En 1984, le cataclysme de la liquidation de cette “USINE” s’abattait sur Le Creusot et le rideau tombait définitivement sur la scène de cette épopée industrielle. Les derniers acteurs creusotins de cette histoire n’ont, au fond d’eux-mêmes, jamais accepté de se sentir mis en cause dans cette catastrophe injustifiée de la dislocation d’une usine en pleine puissance. Quelques-uns des responsables opérationnels ont voulu témoigner de ce qu’ils ont vécu, de l’état de modernité de l’outil de travail et de la compétence de leur personnel.

Abondamment illustré, l’ouvrage constitue un album souvenir à la mémoire de tous ceux qui ont fait la gloire de cette usine par les nombreux défis qui furent relevés.

  • “Les débuts de la navigation à vapeur sur la Saône – 1783 / 1860” – Lucien Gandrey Plaquette n°08-Gandrey1

Le premier bateau à vapeur apparaît sur la Saône en 1783. Il faut toutefois attendre le XIXème siècle pour que des inventeurs de génie, tels François Bourdon et Claude Verpilleux, et un industriel talentueux, Eugène Schneider, battent enfin en brêche la suprématie de la technique anglaise. Malheureusement, le chemin de fer ne tardera pas à porter un coup fatal à la navigation à vapeur – surtout, dans un premier temps, pour le transport des marchandises.

  • “La bonne fortune des Minerais de Fer de Mazenay-Change, pour la métallurgie du Creusot dans la seconde moitié du XIXe siècle ou, de l’importance des mines de fer de Mazenay-Change pour Plaquette n°07-Boulisset 1l’alimentation des hauts-fourneaux du Creusot” – Robert Boulisset

A une vingtaine de kilomètres du Creusot, s’étend un réseau de galeries creusées au XXIème siècle par des centaines d’ouvriers pour en extraire le minerai de fer que réclamait l’appétit vorace des hauts-fourneaux…

 

 

  • “Les fabrications des chantiers de Chalon-sur-Saône (Ex Etablissements Schneider et Cie) – 1839 / 1984 “– Lucien Gandrey Plaquette n°06-Gandrey1

Créés en 1839 soit deux ans après l’arrivée des frères Schneider au Creusot, les chantiers de Chalon ont pour but de fabriquer des bateaux en fer mus par la vapeur pour la navigation fluviale. Cette fabrication offrait un complément et un débouché pour le Creusot. Après une production de bateaux pour la navigation sur la Saône et le Rhône, remarquables pour leurs performances, Chalon produisit pour la Marine de guerre, dans les années 1880-1890, une série de torpilleurs, puis après 1910 une vingtaine de sous-marins.

  • “Les forges de Mesvrin – Les forges au fil de l’eau de l’Abbé Jean-Baptiste Augustin de Salignac Fénelon “– Robert Boulisset (non disponible à la vente)

Les Forges du Mesvrin et le Haut fourneau de Bouvier forment un établissement éphémère, représentatif de la métallurgie ancienne, basée sur l’utilisation du charbon de bois et de l’énergie hydraulique. Cette étude montre les difficultés de cette industrie un peu oubliée par rapport à sa grande voisine du Creusot dans laquelle elle se fondra avant de disparaître complètement

 

  • “Le moteur diesel-Un inventeur nommé Diesel-L’invention du moteur diesel-Le Creusot et le moteur diesel” – Georges Plaquette n°2-Bondoux1Bondoux 

Cette notice retrace l’histoire d’une invention capitale. Elle rappelle la part prise par le Creusot, entre 1910 et 1990, dans la fourniture de moteurs diesel pour les sous-marins, la marine de commerce, les chemins de fer.

 

  • “L’usine du Creusot après la seconde guerre mondiale – L’évolution des techniques face aux marchés – Branche mécanique” – Maurice Bonzon (non disponible à la vente)

Depuis leur création les Usines du Creusot ont participé au développement des techniques avancées en fournissant les appareils et machines de grandes dimensions qu’elles nécessitaient. Après 1945, Le Creusot a cherché à maintenir et diversifier ses marchés en développant les techniques qu’il maitrisait déjà, et en saisissant toutes les occasions de s’ouvrir à de nouvelles techniques, en particulier celles concernant les nouvelles énergies.

  • “François Bourdon (1797 / 1865), ingénieur bourguignon – Un mécanicien au temps de la vapeur” 

Cette plaquette a été publiée à l’occasion de l’exposition temporaireBourdon1 organisée en 1998. Elle retrace la carrière d’un homme qui a consacré sa carrière aux applications de la vapeur à la navigation, d’abord fluviale, puis maritime. Chef de l’atelier de construction de l’usine du Creusot de 1837 à 1852, il y mit au point le marteau -pilon, destiné d’abord au forgeage des grosses pièces de machines marines. Très populaire dans la population du Creusot, il fut élu triomphalement, et un peu malgré lui, député à l’Assemblée Constituante. Après 1852, François Bourdon continue sa carrière à Marseille, aux Forges et Chantiers de la Méditerranée, mettant au point de nombreuses activités de la vapeur et de l’hydraulique.

 

  • “Le métal, la machine et les hommes – Deux cents ans d’industrie au Creusot” (non disponible à la vente)

Complément à l’ancienne exposition permanente MMH“Le Métal, la Machine et les hommes” installée en 1995 dans la Salle du Jeu de paume du château de la Verrerie.

 

 

 

  • “Historique des fabrications des locomotives aux usines du Creusot” – Charles Contassot 

De 1838 à 1972 le Creusot a fabriqué 5841 locomotives dont 4959 Contassot1locomotives à vapeur, 769 locomotives électriques et 113 locomotives diesel-électriques. Dans les années 1921 et 1922, la production a atteint 255 locomotives par an. L’étude de Charles Contassot montre l’évolution de ces fabrications.

 

  • “Louis Le Masson (1843 / …) – Dessins d’architecture industrielle” – LARC / Académie François Bourdon (Non disponible à la vente)

141015132253_0001Catalogue de l’exposition organisée avec LARC du Creusot pour présenter la collection de dessins de cet architecte et ingénieur de la fin du XVIIIe siècle.

On pense que cette collection a été achetée par Schneider pour servir de modèle pour l’enseignement du dessin industriel qui avait une grande place dans la formation donnée par les Ecoles Schneider du Creusot. A cette époque, le dessin d’architecture fait partie des programmes d’enseignement du dessin industriel et figure d’ailleurs dans les épreuves de l’examen d’entrée à l’Ecole Centrale des Arts et Manufactures.

Si ces dessins sont avant tout utilitaires, ils ont également par la perfection de la réalisation un intérêt artistique.

  • “L’eau et l’industrie au Creusot” – M. Dessolin (Non disponible à la vente)

En raison de sa position topographique, le Creusot était privé des ressources en eau nécessaires à une industrie en développement et à une population croissante. Des travaux extrêmement importants étalés sur près de trois quarts de siècle ont permis d’assurer l’alimentation des usines et de la ville.