• Prix François Bourdon – Florent LE BOT :“La réaction industrielle, mouvements anti-trust et spoliations antisémites dans la branche du cuir en France (1930-1950).”Thèse de doctorat – Université Paris VIII Vincennes-Saint-Denis.

 Professeur certifié en histoire-géographie, Florent Le Bot, a soutenu sa thèse qui lui vaut le prix d’histoire François Bourdon à l’Université Paris VIII sous la direction du professeur Michel Margairaz.
Dans ses travaux Florent Le Bot montre comment entre 1930 et 1950 la branche du cuir connaît en France un cycle de réaction industrielle. Dans les années 1930, les très nombreuses entreprises françaises de la branche du cuir sont confrontées à la concurrence étrangère, comme celle du groupe Bata. N’ayant pas toujours su s’adapter aux nouvelles méthodes de productions, elles s’organisent pour mettre un frein à cette concurrence. Les organisations professionnelles du cuir, les syndicats et leurs adhérents demandent la restauration des droits de douanes.
Mais, faute de parvenir à leurs fins par cette voie, l’auteur démontre comment les différents secteurs de la branche s’enferment dans des logiques «exclusivistes, malthusiennes et corporatistes» qui acclimatent «l’idée d’un rejet de l’autre, sur des critères de nationalité, de religions ou de pseudo-race». La politique «d’aryanisation» économique appuyée par le gouvernement de Vichy conduit aux mesures de spoliations qui sont perçues par la «famille du Cuir» comme une légitime défense.

 

  • Prix Jeune chercheur – Aurélien PRÉVOT :“Chemin de fer et innovation, l’électricité dans les gares parisiennes de 1875 à 1914 : l’exemple de la gare du Nord.”Devoir de maîtrise – Université Paris XIII Val-de-Marne.

Etudiant à l’université de Paris XIII, Aurélien Prévot a réalisé la maîtrise qui lui vaut le prix jeune chercheur sous la direction de madame Florence Bourillon et de monsieur Philippe Boutry.
Dans son mémoire de maîtrise Aurélien Prévot montre que l’électrification a permis aux compagnies de chemin de fer, particulièrement celle du Nord, de répondre aux encombrements du trafic. Cette dernière compagnie s’est engagée, dès le dernier tiers du XIXe siècle, sous l’impulsion de l’ingénieur Albert Satriaux, dans une politique active de recherche dans les domaines électriques qui a conduit à de nombreuses innovations et un développement de la Compagnie.